Après avoir déambulé dans différents couloirs et complètement désorienté, on arrive face à une porte sobre de bois foncé, fondue au fin fond d’un corridor qui ressemble plus à un cul de sac.
Une fois avoir fait coulisser la porte, on entre dans une salle d’accueil qui inspire au recueillement et impose une sorte d’humilité. Un grand masque de démon nippon rouge au long nez nargue la personne qui vient de franchir la porte.
Ici commencent les quartiers de Bushi. Ces quartiers lui servent à accueillir des invités de marque, à ses réceptions privées et à ses moments d’isolement.
Une autre porte donne sur son Dojo personnel. Tout visiteur se doit de passer par le Dojo et de le saluer humblement avant d’entrer dans les appartements privés.
Le Dojo est entièrement fait de bois rustique et sombre. Les murs sont vides de tout ornement, ils ne comportent pas de fenêtres. La pièce est pourtant assez lumineuse, des lueurs semblant sortir du haut des poutres qui parcourent la longueur de la pièce. A droite, un grand emblème Divyn siège. A gauche, une petite table avec un ensemble de trois sabres de longueur décroissante. Aux quatre coins de la pièce des armures sont posées sur des socles et leurs masques de guerres glacent le sang.
Dans un coin, dissimulée entre deux panneaux de bois, une petite porte donne sur le bureau.
Le bureau est très différent. Il est cossu, de grands canapés entourent une table toujours garnie de bouteilles de choix. Une table massive entourée de fauteuils de cuir noir sert aux réunions et débats. L’ambiance est tamisée, des étoffes rares courent les murs et le mobilier. Des représentations de grandes batailles, des statues de grands chefs de guerre trônent un peu partout. La seule étrangeté de cette pièce est une femme dans une cage placée dans un coin de la pièce.
Derrière un de ces murs se dissimule la chambre. Qui sait ce qui se cache derrière ?